Il est essentiel, pour la vente d’un bien immobilier, de s’assurer de limiter tout risque de litiges, et ce notamment concernant les vices cachés. Pour cela, voici nos trois conseils pour éviter un recours judiciaire, tout en protégeant votre transaction.
Un vice caché est un problème non visible qui peut rendre le bien inutilisable ou considérablement diminué. Dans le cadre d’une vente immobilière, un défaut caché est considéré comme tel s’il est antérieur à la transaction. Il est donc plus qu’essentiel d’éviter ce genre de biais, comme le fait de dissimuler une infiltration d’eau derrière une couche de peinture par exemple.
Autre élément essentiel pour éviter tout litige : les diagnostics immobiliers obligatoires, comme le diagnostic Plomb, Amiante ou Termites notamment. Ces éléments sont un gage de transparence. Attention, une erreur dans ces documents peut engendrer une réclamation, sauf si naturellement vous n’en aviez pas connaissance. Notre conseil : pensez à inclure une clause de non-garantie sur les vices cachés dans le contrat de vente. Ceci permettra de limiter votre responsabilité en cas de problème.
Quoi qu'il en soit, faire preuve de transparence est recommandé. Pensez ainsi à déclarer tous les défauts dont vous avez connaissance et donner des informations précises. Une omission volontaire peut, en effet, être considérée comme une fraude et entrainer des poursuites judiciaires. Appuyez-vous si nécessaire sur des experts techniques ou juridiques pour effectuer votre transaction en toute sérénité.