Connaître son patrimoine, ce n’est pas juste savoir combien de bâtiments on possède. C’est aussi comprendre comment ils vieillissent, combien ils coûtent, et s’ils sont capables de répondre aux défis qui arrivent. Pour aider les collectivités à y voir plus clair, Cerema met au point SURFAC²E, une méthode de diagnostic global pensée pour le terrain.
Le principe est simple : passer au crible chaque bâtiment sous plusieurs angles — état général, usages réels, conformité aux normes, adaptation au climat, empreinte environnementale. Cela permet de dégager les points faibles, de hiérarchiser les priorités et d’éviter les décisions un peu trop aléatoires.
Concrètement, les agents peuvent relever les infos directement sur site. Chaque élément est noté sur une échelle de 1 à 4, ce qui permet ensuite d’obtenir une lecture claire du parc. L’outil numérique qui arrive permettra de faire tout ça sur tablette, avec une vue synthétique des résultats pour préparer les arbitrages politiques ou budgétaires.
À savoir : l’objectif sur le long terme sera de pouvoir connecter toutes les données collectées à la Base de Données Nationales des Bâtiments. Ceci permettra à toutes les collectivités de se comparer entre elles et se fonder sur des référentiels pour mieux défendre les besoins en investissements.